St Romuald- 2019
Ce rassemblement des plus chaleureux restera marqué dans nos mémoires tant il a généré de beaux échanges. Des Demers sont venus de partout sur le continent pour fêter le 375ème anniversaire de l’arrivée de Jean Dumay et ses trois fils en Nouvelle France.
Soulignons les présences exceptionnelles de Garnet Wharton avec ses parents de Marlin en Oregon; de Laura Demas White avec son époux de la ville de Raymond en Alberta; de Pauline Demers Stern et son époux de Rockwood, Ontario; de Christine Demers avec Jack de Campbellford; de Christopher Cronk et Betty de Scarborough, Ontario. N’oublions pas les présences de nos toujours fidèles Anna, Veronika et Cornelia de Lowell, MA. Stephen et son épouse sont venus d’Arlington, MA, ainsi que notre ami Dennis Doiron de Gardiner, ME et Patrick de Acton, ME, accompagné d’Adèle (Alain s’est découvert là une cousine). Il serait long de mentionner tous les participants du Québec qui sont nos amis de longue date et qui nous suivent fidèlement, plusieurs depuis les débuts de l’Association. On vous salue chaleureusement !!
Rosy et Alain, vêtus comme Jean et Jeanne l’auraient été dans le temps, ont accueilli les cousins et cousines Demers. Alors que les gens commençaient à arriver, ils pouvaient déjà s’informer en parcourant les documents et les photos sur les familles Demers, descendantes de Jean établies sur ces terres. Mesdames Bernadette et Thérèse Demers en ont surpris plusieurs avec leurs anecdotes familiales nous menant à la maison de leur ancêtre Jérémie Demers (voir article en page 23).
Roch Demers, personnifiant l’ancêtre Jehan Dumay, a ouvert cette grande fête. Rapidement, après un excellent buffet, nous nous sommes mis en route pour les visites du site historique du Chantier Naval de la Davie et de la promenade à St-Nicolas.
J’ai beaucoup apprécié découvrir l’histoire du Chantier Naval fondé en 1825 par George Taylor, Alison Davie y poursuit le travail commencé par son beau-père. La réparation de navires assure d’abord des contrats réguliers puis Davie réalise, en 1832, un plan de halage à la Pointe de Lévis qui facilite la réparation des navires sans les problèmes causés par les marées. Son fils, George Taylor Davie, reprend l’entreprise qui était alors gérée par sa mère Élisabeth Taylor Davie depuis la mort d’Alison en 1836.
La promenade à St-Nicolas avec ses belles maisons d’époque nous entraîne au coeur du « Village en arts » où il a été possible d’échanger avec des artistes intéressants. Nous avons pu voir des livres sur les familles ainsi que des pièces et outils anciens à La Société d’Histoire et de Généalogie de St-Nicolas. Je m’en voudrais de ne pas mentionner les chanceux qui ont détourné l’autobus jusqu’au rang Vire-Crêpes. Il faisait très chaud et la bière était bonne au retour. Certaines d’entre nous ont même fait des tentatives de rafraichissement sous l’eau courante du robinet. Notre traiteur nous a gâtés avec trois repas savoureux. Ce fut aussi l’occasion pour Alain de faire le lancement de son livre « De St-Jacques de Dieppe à la Nouvelle-France, Jehan Dumay nous raconte » qui relate son histoire ainsi que les balbutiements de ses trois fils en terre d’Amérique.
Plus tard, quelques-uns se sont risqués au Karaoke dont Alain avec son succès « Pretty Woman ». André est venu soutenir Alain avec « My Way » en duo pour charmer l’auditoire. Un groupe inattendu formé d’Elaine, Paul, Christiane, Alain, Suzanne et Betty ont vidé la salle avec leur prestation de « Hey Jude ». C’était fort amusant.
De retour le dimanche matin, les participants ont particulièrement apprécié le délicieux brunch offrant à tous l’occasion de poursuivre les discussions amorcées la veille. Alain, Louis Daniel et Philippe, le fis de Raymond, représentant leurs ancêtres respectif : Étienne, André et Jean, nous ont entretenu sur leurs débuts en Nouvelle-France. Quels bons moments d’échanges nous avons vécus sur cette terre des Etchemin au Juvénat Notre Dame du Fleuve.
Jacques Demers, propriétaire des Serres Demers, a offert un très agréable cadeau à chacun des participants. Au moment du départ, chacun partait avec le sourire aux lèvres et un panier des meilleures fraises au monde.
Ce fut difficile après autant d’intensité de se dire « Au Revoir » en souhaitant se retrouver tous l’an prochain.
Suzanne, Alain et Rosy